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Passant·es

Exposition collective des diplômé·es 2024 de l'École supérieure d'Art et de Design TALM-Angers

Lors des Journées de préparation de l'exposition Passant·es, j'ai à la suite d'une réflexion collective réaliser l'affiche de l'Exposition.

Crédit photo : Victor Chaplais

"Passant·es évoque le pont, le flux ou le blason ; la bande, le harnachement ou la flânerie ; la strophe ou l’alinéa... autant de directions propices aux projections personnelles et métaphoriques.

Ce titre est issu d’un brainstorming à l’occasion duquel furent convoquées des notions ayant trait à l’entrecroisement, l’habitat, le faire-ensemble, les temps.


Rassemblant aujourd’hui les diplômé·es 2024 de l’ESAD TALM Angers au sein des Anciennes Écuries, cette exposition permet de découvrir diverses esthétiques artistiques : image, sculpture, peinture, art sonore, vidéo ou performance racontant la création émergente.

Dans un contexte, souvent qualifié d’étape charnière par les diplômé·es au fil de nos discussions, l’initiative de l’École supérieure d’art et de design TALM- Angers de faire une exposition rassemblant des artistes ayant partagé cinq années d’études et aujourd’hui dispersé·es par les aléas de la vie, apparaît comme une pertinence essentielle et prometteuse d’échanges d’idées, de talents, de conseils et de maestria.

Ainsi, de la fin de l’automne à l’aube de 2025, à travers différentes sessions de travail entre l’école et les écuries, l’exposition Passant·es s’est écrite, d’une étape à l’autre, au gré d’une construction partagée et jalonnée de temps forts nécessaires à la mise en place effective de l’événement. L’enjeu initial s’est progressivement mué en fil d’ariane issu de questions inhérentes au projet collectif :
de la coexistence au dialogue, entre équilibre et équité.

Prenant place dans un édifice patrimonial au passé industriel et équin lié à la transformation du schiste et opérant aujourd’hui comme un silo d’expérimentations artistiques, l’exposition Passant·es admet une cohérence dans l'hétérogénéité. En effet, aux Anciennes Écuries, les œuvres des diplômé·es se confortent ou se confrontent, se convoitent ou débattent à travers une rencontre à la fois conceptuelle et formelle au sein d’une exposition protéiforme aux singularités affirmées."

Hélène Cheguillaume commissaire d’exposition

GIFFARD

« Fabricant de liqueurs et de sirops Angevin »

Crédit photo : Victor Chaplais

Lors des Journées du Patrimoine 2024, j’ai été sollicité, avec Elsa Chazalet, pour réaliser une commande post-diplôme et mettre en lumière l’ancienne distillerie Giffard, qui sert aujourd’hui d’annexe à l’ESAD TALM. Pour cette scénographie, nous avons choisi de créer une exposition interactive : carte postale DIY, dégustation de sirops Giffard et un photocall original. De plus, j’ai voulu rendre hommage au vitrail de G. Merklen, installé dans l’ancien bureau d’Émile Giffard. Ce vitrail, datant de 1923, m’a marqué dès mon arrivée à l’école en 2020, d’autant plus qu’il représente un symbole fort du patrimoine Giffard au sein de l’établissement. Un siècle plus tard, il est toujours là, décorant cette petite pièce et rappelant l’histoire de ces bâtiments. En tant que jeune designer, j’ai souhaité retracer au mieux l’histoire du lieu et son évolution. Pour cela, j’ai imaginé un jeu de vitraux sérigraphiés et de bouteilles de sirops, créant ainsi un prisme de couleurs dans l’ancien atelier de bois, au premier étage.

STICK TWIX

« Exposition Fresh Oddities - Angers 2024 »

Crédit photo : Victor Chaplais

De mai à juin 2024 en collaboration avec Elsa Chazallet, nous avons repenser l’usage de l'espace d’exposition de la Galerie 5, situé dans la bibliothèque universitaire du campus de Belle Beille à Angers. Cet espace, localisé dans une zone de la bibliothèque où il est permis de faire du bruit, nous a inspirés à proposer une expérience en accord avec ce lieu inhabituel.

Pour renforcer le lien avec le lieu, nous avons également imaginé des porte-manteaux fabriqués à partir de tranches de livres, créant ainsi un dialogue subtil entre l’œuvre et l’espace de la Galerie 5.

Stick Twix est un display à activer par les visiteurs de la bibliothèque en empruntant une paire de baguettes lors de leur venue dans le lieu. Le texte permet de stimuler l'imagination des visiteurs, pour trouver de multiples utilités à ces baguettes : musique, sport, danse, etc.

 

Baguettes suspendue - Cordes, Bois, Livres (réemployés et récupérés dans les archives de la bibliothèque).

JPO

« Journée Porte Ouvert Esad-TALM, Angers 2024 »

Crédit photo : Victor Chaplais

21 décembre 2023 :  un jeu de mouvement s’est déployé tout au long de la performance dans le Forum du Quai. Comme une partition musicale, chaque nouvelle note révélait un nouveau danseur au cœur de l’espace, offrant ainsi une nouvelle perspective du geste et de l’objet. L’objet n’était plus simplement un objet ; il devenait une extension du corps que chaque danseur transposait subtilement dans sa pratique personnelle. L’ensemble de la performance créait une nouvelle partition à chaque représentation, jouant avec l’espace de la même manière que le danseur joue avec l’objet. C’était une partition sans fin, évoquant « L’œuvre ouverte » d’Umberto Eco*.

2 février 2024 : Pour les Journées Portes Ouvertes de l’école des Beaux-Arts TALM Angers, j’ai proposé une scénographie recontextualisant mes photographies ainsi que les divers objets utilisés lors de la performance.

Le but était de réactiver un mouvement des objets à travers mes photographies et de créer un nouveau regard.

*« Toute œuvre d’art, même si elle est une forme achevée et close dans sa perfection d’organisme exactement calibré, est ouverte au moins en ce qu’elle peut être interprétée de différentes façons, sans que son irréductible singularité soit altérée. Jouir d’une œuvre d’art revient à lui donner une interprétation, une exécution, à la faire revivre dans une perspective originale.»

 

ARTICULTURE

« Une vision de l’horticulture par le prisme artistique »

Concours photographique organisé par Terra Botanica et l'école des Beaux-Arts d'Angers (TALM), à l’occasion du 31ème congrès international d’horticulture (IHC) 2022.

La photographie que j’ai choisie de présenter s’intitule Zizania, qui signifie « Mauvaise herbe » en latin et qui peut s’exprimer aussi par la « zizanie ».

Aujourd’hui, nous ne faisons plus attention aux plantes qui nous entourent, mais certaines sèment la zizanie au cœur de nos jardins. Catégorisées de « mauvaises herbes », nous les détruisons sans distinction pour laisser place à une vision utopique d’un jardin parfait.

Ce que j’essaie de montrer par la photographie, c’est une vision tout aussi utopique de ces mauvaises herbes à travers un espace intérieur, tout comme l’artiste Tony Matelli dans son œuvre « Abandon » pour l’exposition à la galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris.

Une fois ma photographie remise dans un lieu « in-situ », le « Geranium molle » (sous sa forme extraite d’une première photographie) est un trompe l’œil. Sa représentation seule dans l’espace recontextualise cette mauvaise herbe en plante.

Crédit photo : Terra Botanica

© 2023 par Victor Chaplais Designer

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