GIFFARD
« Fabricant de liqueurs et de sirops Angevin »
Crédit photo : Victor Chaplais
Lors des Journées du Patrimoine 2024, j’ai été sollicité, avec Elsa Chazalet, pour réaliser une commande post-diplôme et mettre en lumière l’ancienne distillerie Giffard, qui sert aujourd’hui d’annexe à l’ESAD TALM. Pour cette scénographie, nous avons choisi de créer une exposition interactive : carte postale DIY, dégustation de sirops Giffard et un photocall original. De plus, j’ai voulu rendre hommage au vitrail de G. Merklen, installé dans l’ancien bureau d’Émile Giffard. Ce vitrail, datant de 1923, m’a marqué dès mon arrivée à l’école en 2020, d’autant plus qu’il représente un symbole fort du patrimoine Giffard au sein de l’établissement. Un siècle plus tard, il est toujours là, décorant cette petite pièce et rappelant l’histoire de ces bâtiments. En tant que jeune designer, j’ai souhaité retracer au mieux l’histoire du lieu et son évolution. Pour cela, j’ai imaginé un jeu de vitraux sérigraphiés et de bouteilles de sirops, créant ainsi un prisme de couleurs dans l’ancien atelier de bois, au premier étage.
ARTICULTURE
« Une vision de l’horticulture par le prisme artistique »
Concours photographique organisé par Terra Botanica et l'école des Beaux-Arts d'Angers (TALM), à l’occasion du 31ème congrès international d’horticulture (IHC) 2022.
La photographie que j’ai choisie de présenter s’intitule Zizania, qui signifie « Mauvaise herbe » en latin et qui peut s’exprimer aussi par la « zizanie ».
Aujourd’hui, nous ne faisons plus attention aux plantes qui nous entourent, mais certaines sèment la zizanie au cœur de nos jardins. Catégorisées de « mauvaises herbes », nous les détruisons sans distinction pour laisser place à une vision utopique d’un jardin parfait.
Ce que j’essaie de montrer par la photographie, c’est une vision tout aussi utopique de ces mauvaises herbes à travers un espace intérieur, tout comme l’artiste Tony Matelli dans son œuvre « Abandon » pour l’exposition à la galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris.
Une fois ma photographie remise dans un lieu « in-situ », le « Geranium molle » (sous sa forme extraite d’une première photographie) est un trompe l’œil. Sa représentation seule dans l’espace recontextualise cette mauvaise herbe en plante.
Crédit photo : Terra Botanica