Mirage
Lauréat du concours photographique 2022, sur le thème : « RÊVE ».
J’ai décidé d’interpréter le rêve par sa définition, c’est une suite de phénomènes psychiques construits à partir d’une suite d’images. Il offre une échappée vers l’irréel et amène l’inconscient sur les frontières du plaisir, de la colère ainsi que du désespoir.
Ma photographie, traite des expressions faciales et dialogue avec le public par un jeu d’expression, réciproque et divergent, selon l’interprétation de chacun.
Le choix des visages n’est pas défini, j’ai choisi le hasard comme médium de travail car il était important pour moi de traiter le sujet de la même manière que je l’interprète.
L’effet nuageux qui s’approche de la fumée offre aux visages un surgissement de l’image, une échappée entre la 2D et la 3D qui nous emmène à son tour entre le réel et l’irréel. Comme pour l’œuvre - Le Cri - d’Edvard Munch, l’expression faciale dialogue avec le champ extérieur et transpose l’atmosphère en un nuage de froideur au travers du public. C’est par le négatif que cette couche de fumée onctueuse donne un effet vaporeux. Ce qui laisse place au blanc, sa douceur et au noir, sa structure.
J’aimerais que la présentation de ma photographie se fasse numériquement par le biais de la projection, pour jouer sur l’immatérialité du rêve qui n’est pas réel. La salle noire serait uniquement éclairée par le voile nuageux de ma photo.
Le choix d’appeler ma photographie « Mirage » vient simplement du fait de son apparence, trompeuse et séduisante. Elle produit par son illusion d’optique un nuage de vapeur laissant ressortir les visages du cadre.
[Ce concours, a été organisé par l’université d’Angers, en partenariat avec l'Université Catholique de l'Ouest (UCO) et l’Ecole supérieure d'art et de design TALM-ANGERS.]
Drasah
Sélectionné au concours photographique 2023, sûr le thème : « Métamorphose ».
J’ai décidé d’interpréter la métamorphose par sa définition : c’est un changement de forme, de nature ou de structure si importante que l’être ou la chose qui en est l’objet n’est plus reconnaissable. On peut la résumer à une modification continue et progressive d’une forme, d’une lumière.
Ma photographie traite d’un instant qu’on ne voit pas. Elle dialogue avec le temps par un jeu de superposition, réciproque et divergent, ce qui crée cette forme unique.
Le choix de la forme n’est pas défini ; j’ai pris le hasard comme médium de travail car il était important pour moi de traiter le sujet de la même manière que je l’interprète, soit la modification continue et progressive d’une forme.
Le contraste du noir et du blanc offre à ma photographie un mélange homogène où la robe du noir épouse parfaitement la dispersion du blanc. Un dialogue se crée ; l’extérieur noir amène une profondeur et offre au blanc un mélange onctueux et vaporeux qui remodèle la lumière de ces ombres.
J’aimerai que la présentation de ma photographie se fasse comme la fantasmagorie. C’est-à-dire, projeter ma photographie dans l’obscurité sur une toile transparente au moyen d’un appareil de projection dissimulé qui ne laissera apparaître qu’une forme lumineuse.
Le choix d’appeler ma photographie « Drasah » vient du jeu de métamorphoser un mot qui par le « hasard » nous offre ce titre « Drasah »
[Ce concours, a été organisé par l’université d’Angers, en partenariat avec l'Université Catholique de l'Ouest (UCO) et l’Ecole supérieure d'art et de design TALM-ANGERS.]
Le penseur
Sélectionné au concours photographique 2024, sûr le thème : « Espoirs ».
J’ai décidé d’interpréter l’espoir par sa définition : c’est le fait d’espérer, d’attendre avec confiance la réalisation dans l’avenir de quelque chose de favorable, généralement précis ou déterminé, que l’on souhaite, que l’on désire. On l’attribue généralement au bonheur, à la guérison ou au succès.
Pour représenter l’espoir, j’ai fait le choix d’axer ma photographie sur la représentation de l’attente. Mon modèle est seul au centre de cet espace, avec une image qui porte sur la réflexion, la concentration et l’avenir qui peuvent se traduire aussi par l’espoir.
Le point de vue en plongée permet un juste milieu entre l’espace imposant, représenté par l’ombre des fenêtres et l’espace au sol épuré.
Le contraste du noir et du gris offre une attention particulière au sujet par sa posture noble et douce en attente d’une chose, d’un signe.
J’ai intitulé ma photographie «Le Penseur» en référence évidente à la posture du corps qui me rappelle celle de Rodin, ainsi qu’à la notion d’espoir, définie comme l’attente confiante de la réalisation future de quelque chose.
[Ce concours, a été organisé par l’université d’Angers, en partenariat avec l'Université Catholique de l'Ouest (UCO) et l’Ecole supérieure d'art et de design TALM-ANGERS.]