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PHARE

Comment créer un rapport, une cohabitation au sein de l’École des Beaux-Arts avec les habitants de la ville d’Angers ? »

 

Cette question, au cœur du projet, a fait évoluer nos recherches architecturales. L'architecture déjà présente de l’école et notamment celle du château d’eau, nous a amenés à privilégier une forme ronde en béton. Ce matériau permet des formes épurées dans un style brutaliste, offrant à l’ensemble du lieu des espaces autonomes et modulables.

Le résultat obtenu s’apparente à la douceur d’un nuage qui évoque un mélange entre l’architecture Arc-en-ciel d'Orlafur Eliasson et l’architecture de Herzog & Meuron en collaboration avec Ai Weiwei à la serpentine gallery.

Projet en collaboration avec Kévin Belleville

FRAME

Au sens littéral du terme, une frame est une charpente, une structure, un cadre. Dans le domaine de l’informatique, il s’agit d’un anglicisme qui signifie “trame”.

L’architecture ne se crée pas seule, elle est façonnée par l’être humain et évolue avec le temps. Le concept d’architecture interspécifique* repose sur la contribution de plusieurs individus d’une même espèce.

Inspiré par le travail photographique de Pierre Besson, j’ai créé une sculpture à partir d’unités centrales, où la photographie confère une dimension architecturale. Cette architecture sculpturale, sans fonction prédéfinie, permet à l’espace d’être modulable et d’être investie de différentes manières. Cela confirme que l’architecture est interspécifique, car elle est façonnée collectivement et évolue avec le temps.

*« L’espace, ce que nous persistons à appeler l’environnement naturel, n’est jamais « naturel ». Ce que nous appelons espace est toujours un espace désigné, produit, et non quelque chose qui était déjà là, intact et égal à lui-même depuis la nuit des temps. L’espace dans lequel nous vivons est le produit de quelqu’un d’autre. »

(Métamorphoses de Emanuele Coccia Pages : 197/198)

ARC

Aujourd’hui tout est architecture selon Hans Hollein, mais depuis toujours l’architecture est interspécifique*.

Mon projet reprend les codes de l’architecture qui est l’art de concevoir et de construire un édifice avec comme fonction première de protéger l’être humain au travers des intempéries climatiques. Néanmoins, mon architecture n’a pas d’attribution prédéfinie, l’espace construit est façonnable. Ces espaces architecturaux s’ouvrent donc à un champ infini de possibilités d’aménagements, de la même manière que les collages de Hans Hollein. Quand je parle d’architecture « Interspécifique », c’est parce que mon architecture est une prolongation de Hans Hollein ; elle est comme le fruit d’une graine que « quelqu’un ou quelque chose d’autre » avait lui-même fait germer pour obtenir le résultat escompté.

ALTAR

L’objectif de mon stage consistait à intégrer la chapelle à la future maison, sans dénaturer son histoire et de façon à ce qu’elle puisse être identifiée à un bureau, tout en gardant son passé cultuel.

 

Plusieurs étapes et esquisses ont été nécessaires pour m’imprégner de ce lieu et m’imaginer à l’intérieur. L’enjeu était important par les dimensions de cette chapelle, mais aussi par son histoire. Par la simplicité, j’ai souhaité construire peu à peu un lieu avec un nouveau regard, une nouvelle identité. Restaurer l’autel, donner cette vision de grandeur à l’espace, jouer sur les dimensions et la symétrie avec l’environnement créent une harmonie unique. Ce lieu aura une nouvelle histoire, une nouvelle identité, qui s’adapteront à un nouvel usage tout en conservant son histoire.

« Loon » qui signifie « Plongeon » en anglais est le nom donné à ma table. En effet, malgré sa forme de plongeoir, l’accès incite le visiteur à entrer dans l’espace et non à s’y jeter. Quant au nom de mon pupitre, « Caña », « Canne » en Espagnol, il fait le lien entre Loon et le tabouret « Kiruki » du designer Jean Louis Iratzoki. Pour conclure, tous ces choix m’ont amené à intituler mon projet « Altar », qui signifie « Autel » en Espagnol, qui est la transition entre le passé et le futur et qui invite les visiteurs à s’y reposer comme dans un hôtel.

YOMADE

« Comment réinventer un objet du quotidien avec les valeurs écologiques d’aujourd’hui ? ».

Le choix a été d’investir les batteries nomades qui sont souvent indispensables à notre quotidien, mais qui ne sont pourtant pas autosuffisantes à l’heure actuelle. Pour y répondre, l’utilisation de l’énergie gravitationnelle du yoyo en ajoutant un mécanisme à l’intérieur qui reprend le principe d’une dynamo permet de recharger une mini-batterie. L’énergie sera alors redistribuée n’importe où, avec une simple action, celle de jouer au yoyo.

 

En collaboration avec d’autres étudiants de mon école.

Crédit : Quentin Rochereau 
Crédit musical : Salle d’attente - Angèle

ZIZANIA

« Zizania », qui signifie « Mauvaise herbe ». Ce nom peut exprimer aussi la « zizanie ».
 
Aujourd’hui, nous ne faisons plus attention aux plantes qui nous entourent, mais certaines sèment la zizanie au cœur de nos jardins. Catégorisées de « mauvaises herbes », nous les détruisons sans distinction pour laisser place à une vision utopique d’un jardin parfait. 

BRADIA

Bradia, 2021. Créer et apprendre une nouvelle écriture. Inspiré du Braille, cette écriture élaborée par la soustraction de matière s’apprend par la répétition et la précision. [Soustractif : procéder qui consiste à soustraire quelque chose et de se l’approprier.] Dimension L21cm ; H31,8cm.

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